Les Larmes du prince – Vitrifications
Visible jusqu'au dimanche 1er septembreŒuvre in situ réalisée en résidence par l'artiste Anne-Valérie Gasc
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
Tracé en cours
Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Crédit photo : Aurélien Mole
Anne-Valérie Gasc, Vitrifications, 2019
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Vidéo : Nicolas Lemaître
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À l’automne 2018, Anne-Valérie Gasc a présenté aux Tanneries le premier volet de son projet
Monuments, Les Larmes du Prince. Elle exposait, à l’échelle de la maquette et de l’esquisse, les prémices de Vitrifications. Cette seconde installation, conçue spécifiquement pour la Grande halle du centre d’art, sera dévoilée cet été à l’issue d’une résidence de recherche et d’expérimentation in situ.
L’architecture est au cœur du travail d’Anne-Valérie Gasc depuis des années. Au gré des œuvres, l’artiste a enregistré, voire rejoué, des états de basculement et de destruction, y scrutant les signes des desseins politiques, symboliques et sociaux ou, plus précisément, de leurs échecs. Encore une fois, avec Vitrifications, Anne-Valérie Gasc semble convoquer l’architecture dans un état limite, trouvant dans sa mise en crise les moyens d’une expression critique.
Vitrifications consiste en une tentative d’édification robotique, à l’échelle du corps, d’un tracé généré numériquement, à partir du volume de la Grande halle. Elle est le fruit d’une démarche expérimentale poussée, artistique et technologique, développée grâce à l’expertise de l’Inria (Institut national de recherche en sciences du numérique). L’hybridation entre les différents champs (architecture, art, computation, robotique) est rendue possible par la continuité digitale que l’outil informatique établit entre les différents domaines d’information. La confrontation avec les dimensions imposantes des Tanneries, avec cet ordonnancement fonctionnel et rationaliste, opère comme un contrepoint à cette autre architecture, faite de l’entrelacement de signaux, d’information, d’énergie et de code. Dans une forme d’épuisement, l’effectivité du code échoue néanmoins à informer la matière, s’ouvrant étrangement à l’ineffable.
Emmanuelle Chiappone-Piriou, commissaire de l’exposition
Avec la participation du Dicréam, du Cnap – Centre national des arts plastiques et de l’Inria, Institut national de recherche dédié aux sciences du numérique.
Cette exposition s’inscrit dans l’évènement 500 ans de la Renaissance – Viva Leonardo organisé par la Région Centre-Val de Loire.
Clôture de saison – rencontre avec l’artiste et la commissaire samedi 31 août à partir de 15h30.
Programmation à retrouver dans l’agenda