TEMPS I

Rencontre

Inviter les pensionnaires, se dire bonjour, accueillir, se rencontrer, faire connaissance
dans l’installation LABOR […], partager les expositions présentées au centre d’art et puis une déambulation dans le Parc de sculptures… Prémisses de notre « prendre la route ».

TEMPS II

On The Road 1

avec Pascal XII, Agnès et Lucie

« Quand on fait ça, on a l’impression qu’on est loin de tout. »

(Pascal XII)

TEMPS II

On The Road 1

avec Pascal XII, Agnès et Lucie

TEMPS II

On The Road 2

avec Pascal VIII, Pascal XII, Agnès, Jackie, Lucie, Bruno

TEMPS III

Signes & écritures

« Revenir sur notre voyage, inventer sa langue, calligraphier sa promenade … »

TEMPS III

Signes & écritures

« …composer ses idéogrammes ou retrouver des langues disparues, contourner certains mots, errer dans la feuille… »

TEMPS III

Signes & écritures

« … L’atelier en tant qu’espace de projection de l’espace mental. »

TEMPS III

Signes & écritures

TEMPS IV

On The Road 4

« Moi aussi j’ai mon parcours » (Eric)

avec Eric, Lucie, Pascal VIII, Pascal V

 

Eric nous propose son trajet, l’occasion de passer par la rue de la Vallée à Bezé, le lieu-dit des Goths, le Rendez-vous des chasseurs, la rue du rasoir, la rue de la granouille, la rue des pohuts, une machine à traire, une caravane Fleurette, et saluer Veraine la jument.

TEMPS V

Tracer

Dérouler 10 m de papier dans la cour de la pension. Proposer encre de chine, pinceaux, rouleaux. A la manière de La table de Peutinger (carte romaine) inviter à dérouler son propre parcours.

 

Projet réalisé dans le cadre du programme CEPIA 2 (Centre d’Étude au Partenariat et à l’Intervention Artistique) de l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges, en partenariat avec le Centre d’art contemporain Les Tanneries et les résidents de la Pension de Famille d’Amilly (45) sur une proposition de Marion Arnoux.

« Nous on vadrouille ! » lance Pascal.
(Amilly, Centre d’Art Les tanneries, 4 juillet 2018).

TEMPS 1

Rencontre

L’atelier
Ouvrir l’atelier et puis esquisser nos trajets, à pied, à vélo, en fauteuil roulant, en voiture, tous ces chemins, toutes ces routes parcourues et encore à parcourir, les chemins de traverse, l’itinéraire qu’on préfère, les pérégrinations à travers champs, les randonnées montargoises, …. Composer déjà quelques haïkus de nos voyages intérieurs et les calligraphier … Prémisses de notre « prendre la route ».

TEMPS 2

On The Road 1 & 2

« Quand on fait ça, on a l’impression qu’on est loin de tout »

Pascal XII.

Attraper son carnet et suivre Pascal et Agnès, qui nous emmènent sur leur parcours. Emprunter les chemins de traverse, causer solognot, ramasser un rat des champs, rouler sur des pommes, passer devant une « nature morte  »,  franchir le tunnel végétal, fulminer devant des ordures déposées dans la forêt, photographier une passiflore,  rédiger quelques Haïkus d’excursion…

Reprendre la route :
Depuis la Pension, se rendre à Montargis, suivre le trajet de Pascal VIII, parcours qu’il emprunte tous les jours, celui de la ligne de bus 3, itinéraire qu’il effectue à pied, 7km environ, chargé ou pas, par tous les temps. Il chronomètre et il enregistre ses records par temps chaud ou pluvieux. Il connait l’horaire de chaque bus qui passe. il nous conte ses virées…. les endroits qui comptent, les coins d’ombre.

« La route de la vie n’est jamais droite parce que la vie vous l’apprend », affirme Pascal VIII

TEMPS 3

Signes & écritures
A la Pension, revenir sur notre voyage, inventer sa langue, calligraphier la promenade, composer ses idéogrammes ou retrouver des langues disparues, tracer les chemins parcourus, détourner quelques hiéroglyphes, contourner certains mots, errer dans la feuille… L’atelier en tant qu’espace de projection de l’espace mental.
A la manière de La table de Peutinger (carte romaine) inviter à dérouler son propre parcours. S’emparant de leur outil à tracer, Lucie, puis Eric et puis les Pascal, investissent l’espace collectif et alimentent la géographie commune. Intuitivement et par déduction, ils orientent leur propre tracé les uns par rapport aux autres, les uns s’aidant des autres.

PUIS LES TEMPS 4, 5 ET 6 …

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«  On the road again », je me souviens de la longue route droite et désertique qui part au Sud de Marrakech, je me souviens des boulevards casaoui, c’est la saison des pluies, je me souviens du début du roman de Jack Kerouac, son père était breton, «… tout était mort… ma vie sur la route… rêver d’aller à l’ouest ».

Anirem, Montargis, Solognots, on the road.

MERCI LES TANNERIES, MERCI JEANNE, MERCI ERIC, MERCI LA PENSION, MERCI BRUNO, MERCI ÉLISE,

MERCI Agnès, MERCI Charlot, MERCI Eric, MERCI Jacky, MERCI Jean-Marc, MERCI Kevin, MERCI Luc, MERCI Lucie, MERCI Michel, MERCI Pascal V, MERCI Pascal VIII, MERCI Pascal XII, MERCI Reckis, MERCI LA VILLE D’AMILLY, MERCI L’ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE DE BOURGES, MERCI SYLVIE…

MERCI MERCI A TOUS.

Marion Arnoux

 

Le Projet On The Road s’est déroulé de l’été à l’automne 2018, à la Pension de famille Imanis d’Amilly, aux Tanneries, et sur les chemins régulièrement empruntés par les pensionnaires entre Amilly et Montargis.

Sous l’impulsion de Marion Arnoux, il s’est déployé sous forme de dessins, de poèmes et d’installations réalisés par les résidents et leurs coordinateurs à partir de leurs explorations partagées.