Seized by the spirit
Du 15 avril au 28 mai 2023Vernissage le samedi 15 avril 2023 à partir de 14h30
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Verrière,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Verrière,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Verrière,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Verrière,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Verrière,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Petite Galerie,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Petite Galerie,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Vir Andres Hera
Seized by the spirit,
Vue de l’exposition,
Petite Galerie,
Photo Les Tanneries – CACIN, Amilly.
Le Centre d’art contemporain – Les Tanneries tourne une nouvelle page de sa programmation avec l’exposition de l’artiste plasticien.ne et vidéaste Vir Andres Hera intitulée Seized by the spirit visible dans la Verrière et la Petite Galerie jusqu’au 28 mai 2023.
Cette proposition vient clore le second cycle d’une saison intitulée Les registres du jeu pour y prolonger un fil d’attention composé de phases assemblées d’une contiguïté d’instants, d’espaces, de propositions sujettes aux mises en récit plurielles, toutes singulièrement caractérisant les 3 expositions précédentes(1). C’est dans cette dynamique programmatique assez similaire, ici propice au voyage et à l’entremêlement de cultures, que le travail de Vir Andres Hera s’ancre pour interroger les emprises et rendre à nouveau présents des territoires et des perceptions invisibilisés.
Née d’un travail au long cours débuté par l’artiste en 2018, cette exposition est un projet polymorphe qui s’est appuyé sur plusieurs partenaires au gré des étapes et réflexions, reflétant l’approche poétique de Vir Andres Hera dont les temps de création, et d’échanges complices qui les composent, ne sauraient être linéaires, mais composites et anachroniques. Prenant part à l’émergence d’une étape – impossible dernière – de production du projet artistique, le Centre d’art s’inscrit dans une dynamique d’itinérance, de partenariat et réaffirme sa volonté de prendre part aux géographies de production qui font la singularité de la création contemporaine.
Cette économie commune et collaborative dans laquelle il s’insère entre en résonance avec la récente attribution du label « Centre d’art contemporain d’intérêt national » par le Ministère de la Culture en avril 2022, et vient conforter son identification comme plateforme d’échange, de fabrique et de production. La valorisation du travail de Vir Andres Hera dans ses espaces remet également en jeu la capacité du Centre d’art à co-construire et accueillir des projets hybrides à la mise en oeuvre complexe, tout en démontrant le soutien accordé à la jeune création artistique.
L’occasion se fait alors d’une rencontre entre l’artiste et les lieux. Une rencontre qui s’appréhende, prenant la mesure des espaces, de leurs caractéristiques techniques et de leurs mémoires. Une rencontre formelle, d’abord, d’un papier déployé dans l’espace de la Verrière et ouvert sur le ciel qui nous remémore les « papiers-peaux »
imprégnés d’encre et de récits étendus précédemment dans les mêmes espaces par l’artiste Natalia Jaime-Cortez(2). Une image s’y déploie, suspendue, pareille aux multiples voix, langages et sons qui parcourent l’espace. Plutôt qu’une image, des photogrammes issus de l’installation Misurgia Sisitlallan de Vir Andres Hera, reflétant la constante redéfinition des formes qui habite son travail.
La figure de l’éclatement s’aperçoit, se fait entendre puis voir, niant les signifiants d’une conception linéaire des représentations et de l’histoire. Là, dans la pénombre, l’exposition se poursuit dans la Petite Galerie, nous invitant au décentrement, au pas de côté et à l’abandon des conventions pour accueillir Le Daftar : une traversée multiverse, intemporelle et symbolique de 4 personnages à travers la nuit des temps et des espaces symptomatiques de l’empreinte coloniale et culturelle occidentale. Questionnant l’essence même de faire communauté et du vivre ensemble, Seized by the spirit vient renouveler les réflexions qui furent explorées par les artistes de We Are(3) dans la Grande halle.
L’artiste nous plonge alors dans une réalité complexe et plurielle, impossible à épuiser et à embrasser toute entière, à l’image de la diversité des genres, langues et appartenances culturelles qu’il souhaite rendre visible. En écho à la démarche de Meris Angioletti(4), Vir Andres Hera nous invite ainsi à nous délester des représentations qui, pareilles au point aveugle de l’oeil, assujettissent et déterminent notre capacité à percevoir les invisibilités qui sont alors et avant toute chose, de l’ordre d’autres mondes possibles.
(1) Il s’agit des expositions de Natalia Jaime-Cortez, À combien de pas dormez-vous de l’eau ?, présentée du 7 janvier au 19 mars 2023 ; de l’exposition collective, We Are, commissariée par Guillaume Lasserre et Sammy Engramer, avec les artistes Marielle Chabal, Sammy Engramer, Laurent Lacotte, Michèle Magema, Ibrahim Meïté Sikely, Myriam Mihindou, Bojana Nikcevic, Audrey Terrisse, Laure Tixier, Lassana Sarre & le Nouveau ministère de l’Agriculture, présentée du 4 février au 16 avril 2023 et de l’exposition de Meris Angioletti, Quart de nuit, du 4 février au 16 avril 2023.
(2) Exposition de Natalia Jaime-Cortez, À combien de pas dormez-vous de l’eau ?, du 7 janvier au 19 mars 2023.
(3) Exposition collective, We Are, du 4 février au 16 avril 2023, commissaires : Guillaume Lasserre et Sammy Engramer, et les artistes Marielle Chabal, Sammy Engramer, Laurent Lacotte, Michèle Magéma, Ibrahim Meïté Sikely, Myriam Mihindou, Bojana Nikcevic, Audrey Terrisse, Laure Tixier, Lassana Sarre & le Nouveau ministère de l’Agriculture – Grande halle.
(4) Exposition de Meris Angioletti, Quart de nuit, du 4 février au 16 avril 2023 – Galerie Haute.
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Les artistes programmés au fil de la saison #7 – Les registres du jeu
Cycle 1
Octobre : Les Simonnet, Galerie Haute – Joël Auxenfans, Les Haies, Petite Galerie –
Prolongement de l’exposition Éclat de Abraham Cruzevillegas, Grande Halle
Cycle 2
Janvier : Natalia Jaime-Cortez, À combien de pas dormez-vous de l’eau ?, Verrière et Petite
Galerie
Février : Meris Angioletti, Quart de nuit, Galerie Haute – Exposition collective, We Are, Grande Halle, commissaires : Guillaume Lasserre et Sammy Engramer, et les artistes Marielle Chabal, Sammy Engramer, Laurent Lacotte, Michèle Magéma, Ibrahim Meïté Sikely, Myriam Mihindou, Bojana Nikcevic, Audrey Terrisse, Laure Tixier, Lassana Sarre & le Nouveau ministère de l’Agriculture
Avril : Vir Andres Héra, Seized by the spirit, Verrière et Petite Galerie
Cycle 3
Juin : CLARA, Maturités, Grande Halle – Hélène Delprat, Twist & Die, Galerie Haute et
Petite Galerie – Victor Cord’homme, N.O.É : Nacelle Observant les Étoiles, Verrière.