BIENNALE ARTS PLASTIQUES « EN LUMIÈRE »
En lien avec l’exposition Seconde Personne de Romain Kronenberg, les élèves ont travaillé à partir d’un alphabet grand format pour donner forme aux mots et questionner la plasticité des éléments textuels. Grâce à cette mise en scène et à ces nouvelles conditions de visibilités, les mots résonnent d’une toute autre manière.
Découverte de l’œuvre Shelter – « abri » en anglais – première création en résidence du centre d’art, réalisée par Jennifer Caubet spécialement pour le parc. L’œuvre miroitante emprunte le vocabulaire formel de la Verrière du Centre d’art, tout en se faisant point d’observation, à quelques centimètres au-dessus du sol.
À partir de la découverte de l’œuvre Shelter (« abri ») de Jennifer Caubet présente dans le Parc de Sculpture, rejouant les codes architecturaux de la Verrière des Tanneries, et à l’échelle d’une maquette, les élèves sont invités à réaliser une structure immersive jouant sur la transparence et l’occultation de la lumière.
Selon le format choisi et le type de papier recouvrant la structure, chaque élève proposait sa propre maquette et sa propre redéfinition d’un espace traversé (ou non) par la lumière.
Jouant avec les formes et les médiums, les élèves se sont emparés de cette architecture pour proposer une scénographie jouant avec les couleurs, les transparences, les superpositions et les espaces (devant, derrière, haut et bas).
Imaginant une manière d’occuper l’espace emblématique de la Grande Halle des Tanneries, qui abritait par le passé le coeur de la production industrielle, les élèves ont travaillé sur les enjeux scénographiques d’une exposition, tout en veillant à mettre en lumière l’héritage industriel des lieux.
C’est en travaillant directement dans l’espace d’exposition de la Grande Halle que les élèves ont imaginé une installation suspendue, traversant l’espace et jouant avec les codes architecturaux des lieux.
Au cours de ce micro-projet de production et d’exposition, les élèves ont proposé un objet artistique, entre architecture, sculpture, mobile et objet, travaillant la notion de lumière.
Faire exposition, c’est mettre en lumière. Dans ce dispositif, les élèves devaient penser à une mise en scène lumineuse qui vient révéler les éléments réalisés.
Pour cette cinquième édition, le Centre d’art contemporain Les Tanneries accompagne les enseignant·e·s d’arts plastiques du Loiret dans la mise en œuvre d’un parcours pédagogique, artistique et culturel autour de la thématique « En lumière ». Au cours du premier semestre de 2024, l’équipe des publics du Centre d’art contemporain déploie des parcours et des ateliers autour de la thématique de la LUMIÈRE, permettant aux élèves de se familiariser avec la création contemporaine au travers du regard comme au travers du geste.
Pour cette édition, deux institutions sont associées à ce dispositif : le Centre d’art contemporain Les Tanneries et le Musée des Beaux-Arts d’Orléans, dans le but de favoriser la mutualisation et les échanges entre les enseignant·e·s d’arts plastiques loirétain·e·s, partageant et valorisant ainsi le travail des élèves de l’ensemble du département.
LA LUMIÈRE : SUJET, OUTIL, MÉDIUM
À partir du document pédagogique établi par l’équipe des publics du Centre d’art contemporain (à retrouver ici), des notions invitaient les enseignant·e·s à s’inscrire dans cette action, à travers des séances mêlant temps de visite et expérimentations plastiques en atelier, permettant de découvrir les œuvres présentées aux Tanneries à travers le prisme de la lumière.
Ce sont ainsi quatre classes de cinquième du Collège Jacques Prévert situé à Saint-Jean-le-Blanc qui ont pu prendre part à ce dispositif avec leur enseignant d’arts plastiques.
À l’occasion de journées artistiques aux Tanneries placées sous la thématique « En Lumière », les élèves ont expérimenté différents ateliers artistiques en lien avec l’actualité du Centre d’art et ses expositions.
Engageant une réflexion sur les enjeux de la lumière à travers les notions de scénographie et d’enjeux narratifs, les élèves se sont appropriés les espaces du Centre d’art pour se questionner et réaliser des expérimentations plastiques singulières et pertinentes.