Hippocampe
Vernissage samedi 25 mai à 17h,visible jusqu'au 23 juin
Vue de l’exposition de Tadzio, Hippocampe, crédit photo Tadzio
Vue de l’exposition de Tadzio, Hippocampe, crédit photo Tadzio
Vue de l’exposition de Tadzio, Hippocampe, crédit photo Tadzio
Vue de l’exposition de Tadzio, Hippocampe, installation visuelle et sonore, en collaboration avec le compositeur Jérôme Combier, crédit photo Tadzio
Vue de l’exposition de Tadzio, Hippocampe, installation visuelle et sonore, en collaboration avec le compositeur Jérôme Combier, crédit photo Tadzio
L’invitation faite à Tadzio d’investir la Petite galerie lui permet de mettre en relation trois ensembles d’œuvres générés par une exploration des effets du temps et de la mémoire sur la perception. Le titre de l’exposition, Hippocampe, fait référence à une partie du cerveau qui sert à mémoriser. C’est également celui d’une série de dessins que l’artiste effectue de mémoire, à partir de photographies réalisées à partir de 2013 à Tokyo, au Japon.
L’hippocampe est aussi le nom qui a été donné à un satellite découvert cette année aux confins du Système solaire.
Un même mouvement de mise en tension entre plusieurs travaux, autour de la série de photographies Architectures, structure l’exposition.
Les espaces « entre » sont désignés au Japon par la notion de Ma. Roland Barthes s’est intéressé à cette notion inexistante en Occident qui désigne « quelque chose de commun à l’espace et au temps ». Les fragments d’architectures que Tadzio photographie ont été privés de la lumière nécessaire à une prise de vue réaliste et fragmentés de façon à les convertir en des tableaux abstraits. Ces réminiscences lointaines de l’objet premier, riches en nuances picturales de noirs et de gris, ont été rapprochées des tableaux d’Ad Reinhardt par l’historien d’art Daniel Abadie.
Ce travail de mise en abstraction obtenu par un traitement déclinant de la lumière a interpellé le compositeur Jérôme Combier qui en a interprété la variation temporelle. Ce jeu de correspondance sonore épouse l’évolution réelle de la lumière le jour de la prise de vue, depuis le lever du jour jusqu’à la tombée de la nuit.
Ce segment temporel se traduit par une installation vidéo éditant un ensemble d’images et une composition sonore.
Du jour à la nuit, de la réminiscence d’une forme à son effacement complet, Tadzio fait voyager le regard et l’ouïe à travers un prisme perceptif ouvrant tout l’éventail de ses variations. Ainsi retranscrit en un glissando continu, le temps généralement perçu de façon homogène, ou « temps des horloges », ainsi que qualifié par le philosophe du temps réel Henri Bergson, se fait sentir dans sa durée hétérogène et changeante, à travers une matérialité sensible que les enregistrements visuels et sonores fouillent, capturent et révèlent.
INFORMATIONS POUR LE VERNISSAGE :
A 15h30, une conversation sera menée par Eric Degoutte avec Tadzio et les artistes présents exposant dans la Verrière (The midnight sun), ainsi qu’Anne-Valérie Gasc, en résidence dans la Grande halle.
Pour le vernissage de samedi 25 mai, nous mettons à votre disposition une navette au départ
de la gare de Montargis à 15h15, en lien avec le train au départ
de Paris Gare de Bercy (14h11, arrivée 15h09).
Retour à 17h40 pour le train de 18h04 qui arrive à Paris Gare de Lyon à 19h43.
Renseignements et réservations à : contact-tanneries@amilly45.fr
– Pour la presse : communication-tanneries@amilly45.fr